On ne peut que constater encore une fois le retard de la France ….
Vous allez voir de part ce témoignage,qu’on parle de formation des enseignants
pour aider les élèves atteints d’un TDAH, …
… Mais Mme Brodeur, aujourd’hui en adaptation scolaire, précise que la recherche des dernières années a permis des améliorations importantes sur le terrain, notamment en ce qui concerne la formation des enseignants, afin qu’ils puissent mieux aider les personnes atteintes d’un TDAH.
Julie remarque aussi que les services offerts à l’université pour soutenir les gens ayant un trouble d’apprentissage sont vraiment utiles …
On parle aussi de la peur du regard des autres qui fait que l’enfant, l’adolescent diagnostiqué… peut à un moment flancher, et d’où l’importance de la reconnaissance du trouble, du traitement, l’information au grand public et l’accompagnement dans la bienveillance de la part de toutes les personnes qui entourent l’élève à l’école et à l’extérieur … On peut aussi lire l’acharnement de ces parents qui ont tout fait pour leur fille, afin qu’elle ne décroche pas et tous les efforts qu’elle a dû fournir de son côté pour y arriver …. Et comme ces parents le disent bien, ils sont tout à fait conscients du privilège et de la chance dont à bénéficié leur fille de part leurs expériences, leurs milieux professionnels et leurs moyens financiers … Ce qui montre bien aussi les besoins qu’engendrent le trouble pour une bonne évolution dans le milieu scolaire …
Julie et ses parents ont traversé toutes sortes d’épreuves et investi énormément d’énergie pour que Julie réussisse à l’école. Ils sont conscients qu’ils étaient privilégiés par la formation d’orthopédagogue et les contacts de Monique Brodeur, puis par leur situation financière.
Obtenir un premier succès scolaire et y prendre goût
Le passage de Julie Bouliane à l’école primaire a été difficile. Le secondaire a été encore pire, avec des notes toujours près de la limite de passage, une violente crise d’adolescence et une dépression sévère en 4e secondaire. Si ses parents l’avaient laissée décrocher à 16 ans, elle l’aurait fait. Mais, au cégep, elle a eu une illumination : elle aimait l’école ! Pour la première fois de sa vie et non la dernière. Aujourd’hui, âgée de 25 ans, Julie Bouliane est étudiante à la maîtrise en ressources humaines à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Elle envisage le doctorat.
Que s’est-il passé au cégep pour vivre un tel revirement de situation ? D’abord, Julie Bouliane avait accès à peu de programmes en raison de son dossier scolaire. Mais, coup de chance, elle adorait la musique et jouait du piano. Puis, ses parents étaient en mesure de lui offrir un soutien financier. Elle s’est donc tournée vers le cégep privé Vincent-d’Indy spécialisé en musique.
« C’est un petit collège où on était environ 20 étudiants par classe, et j’avais besoin d’un encadrement, raconte-t-elle. J’avais les mêmes professeurs tout au long de mon parcours et celle chargée de la mise à niveau en français, Muriel Buisson, a vraiment travaillé fort avec moi : elle déconstruisait les règles de grammaire pour me les faire comprendre, elle m’a montré le français de manière ultrasystématique et je me suis vraiment améliorée. »
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