Les troubles associés – TDAH

Les troubles d’apprentissage que ce soit dans la lecture

et l’écriture ainsi que des troubles psychologiques

sont souvent liés au TDAH chez les enfants

 

Troubles de l’apprentissage

On retrouve souvent associés au TDAH et sans en être la conséquence, des troubles de l’apprentissage dans la lecture ( dyslexie) et dans l’écriture ( dysgraphie et dysorthographie). Nous pouvons même dire que 1/3 des enfants hyperactifs sont concernés. On a souvent tendance à qualifier ces enfants, de maladroits et certain d’entre eux peuvent montrer une difficulté à réaliser certains mouvement bien déterminés et l’on parle alors de dyspraxie. Des mouvements précis que nous pouvons retrouver dans la réussite d’un bricolage.

Même si le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité, et les troubles de l’apprentissage sont indépendants, ils sont bien souvent associés. A partir du moment ou un retard scolaire est observé, il est important alors de s’y attarder pour évaluer des possibles troubles pouvant si rattacher.

Les troubles Dys- Dyspraxie


C’est pas sorcier – Les troubles Dys- Dyspraxie

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Dyslexie

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Dysgraphie

Vidéo extraite de NotreFamille.com

– Vidéo –

 

Dyscalculie

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Tableaux récapitulatifs décrivant la dysgraphie, la dyspraxie, la dyscalculie et la dyslexie

– Lien –

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Comorbidité

 

« Lorsqu’une personne souffre de plus d’une maladie ou de plus d’un problème de santé en même temps, c’est ce que l’on nomme la comorbidité. Les affections comorbides sont parfois liées.

 

  • Une affection peut en engendrer une autre.
  • Un problème sous-jacent peut rendre une personne vulnérable aux deux affections.

Cependant, les affections comorbides ne sont pas toujours liées.

Les études ont révélé des taux élevés d’affection comorbides parmi les enfants qui souffrent de TDAH, y compris l’anxiété, la dépression, le syndrome de Tourette, le trouble oppositionnel avec provocation, le trouble des conduites et des troubles d’apprentissage. Pour cette raison, une fois que l’on a diagnostiqué le TDAH, on tentera également de déterminer s’il y a des affections comorbides. Les tableaux ci-dessous indiquent quel est le pourcentage approximatif de personnes qui souffrent de TDAH et d’une des affections indiquées. »(1)

 

(1) Extrait de l’article http://www.aboutkidshealth.ca/fr/resourcecentres/adhd/diagnosis/pages/comorbidity.aspx

 

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Les troubles fréquemment associés au TDA/H (2)

 

Plus de deux tiers des patients ont présenté ou présenteront un ou plusieurs troubles associés au TDA/H. Il est indispensable de dépister et traiter, parfois en priorité, les conditions coexistantes puisque leur présence peut nécessiter des approches et des traitements différents. Tout comme un TDA/H non traité, les comorbidités non traitées peuvent, elles aussi, causer des problèmes durables et provoquer des souffrances.

Les conditions coexistantes peuvent varier notamment selon l’âge et le sexe du patient. Chez les enfants, les troubles d’apprentissage et du langage ainsi que le trouble oppositionnel sont les plus répandus, suivis par les troubles du comportement, la dépression, l’anxiété et les tics.

Chez les adolescents et les adultes, l’abus de substances et les troubles dépressifs deviennent prédominants.

Les femmes et les jeunes filles ont moins de problèmes comportementaux et sont plus fréquemment touchées par des troubles dépressifs ou anxieux.

 

Les troubles les plus fréquemment associés au TDA/H sont :

 

Troubles spécifiques d’apprentissage


Les troubles d’apprentissage se caractérisent par un dysfonctionnement dans le processus d’acquisition des connaissances. Ils sont spécifiques à la fonction cognitive touchée : ainsi, il existe des troubles d’apprentissage reliés au langage (dysphasie) ou aux compétences spécifiques telles que la lecture (dyslexie), l’orthographe (dysorthographie), l’arithmétique (dyscalculie), l’écriture et le dessin (dysgraphie).

 

Troubles anxieux


Les troubles anxieux sont des troubles psychologiques dont les symptômes sont notamment une anxiété excessive, un sentiment de peur ou d’inquiétude, des comportements d’évitement et de compulsivité.
Parmi les troubles anxieux, on décrit les crises de panique, le trouble obsessionnel compulsif (TOC), la phobie sociale ou spécifique, le trouble d’anxiété généralisée, le syndrome de stress post-traumatique, etc.
Les personnes atteintes s’inquiètent à l’excès par exemple au sujet de leur travail scolaire ou professionnel, leurs amis, leurs oublis, leurs obligations, leurs comportements, leurs paroles, etc.
Pour eux, la vie quotidienne est ponctuée de malaises et de peurs, ce qui nuit à leurs relations familiales, sociales et professionnelles.

 

Troubles de l’humeur


– Trouble bipolaire :
Le trouble bipolaire, anciennement nommé maniaco-dépression, est caractérisé par une fluctuation anormale de l’humeur qui oscille de périodes d’excitation (manie) à des périodes de mélancolie (dépression), parfois entrecoupées de périodes de stabilité.
La phase maniaque se définit comme un épisode d’excitation pathologique. Le sujet qui en souffre est hyperactif et euphorique. Inhabituellement volubile, il fait de multiples projets, peut présenter des troubles comportementaux, perdre toute inhibition ou s’engager à des dépenses inconsidérées.
Lors de la phase dépressive, le patient présente des signes de grande tristesse, fonctionne au ralenti et peut ne plus avoir goût à rien.
– Troubles dépressifs, trouble dysthymique :
Différentes formes de dépression existent. La plus connue est le « Trouble dépressif majeur ».
Les personnes atteintes présentent habituellement des symptômes tels que : perte d’énergie, démotivation, perte de plaisir pour les activités autrefois plaisantes, perte ou gain de poids rapide, perte ou gain d’appétit, tristesse, pleurs, sentiment de culpabilité, perte de concentration et de mémoire, pensées suicidaires, baisse de libido, insomnie ou hypersomnie, etc.
Ressentir certains de ces symptômes occasionnellement et avec une intensité modérée n’est pas pathologique. Il est normal d’éprouver de la tristesse, de la démotivation et des baisses d’énergie au courant de notre vie. C’est lorsque plusieurs de ces symptômes s’installent de manière intensive et perdurent qu’il peut s’agir de dépression majeure.
Le trouble dysthymique est une version moins intense de la dépression majeure qui a la caractéristique de durer dans le temps (au-delà de 2 ans). Une personne aux prises avec un trouble dysthymique (aussi appelée dépression chronique) peut également souffrir de façon concomitante d’une dépression majeure.

 

Troubles du sommeil


On reconnait de nos jours de multiples troubles du sommeil (insomnies, apnées du sommeil, perturbations de l’horloge biologique, syndrome des jambes sans repos, bruxisme, parasomnies, etc.).
Ils s’expriment par des difficultés d’initiation au sommeil, un sommeil interrompu, un réveil qui survient tôt le matin sans réendormissement.
Un sommeil non-réparateur se répercute toujours sur la journée : fatigue, état nerveux, problèmes de concentration, troubles de la mémoire, envie irrépressible de dormir, etc. qui provoquent à leur tour des perturbations de l’attention, de l’hyperactivité, etc.
Soigner au plus vite un trouble du sommeil est essentiel afin d’éviter qu’il ne se transforme en trouble chronique.

Comment faire pour faire aux problèmes de sommeil de mon enfant ?  http://tdahbe.wordpress.com/2013/01/14/que-puis-je-faire-face-aux-problemes-de-sommeil-de-mon-enfant/

 

Trouble oppositionnel avec ou sans provocation


Les symptômes oppositionnels se caractérisent par un ensemble récurrent de comportements négativistes, inappropriés, provocateurs, désobéissants et hostiles envers les personnes en situation d’autorité (refus actif des consignes, provocations, opposition, contestation, défis, bravades, susceptibilité, etc.). Le patient atteint se met en colère, ennuie les autres délibérément, fait porter sur autrui la responsabilité de ses erreurs ou de sa mauvaise conduite. Facilement agacé par les autres, fâché et plein de ressentiment, il peut se montrer méchant voire vindicatif.

 

Troubles du comportement ou des conduites

Le trouble du comportement peut être défini comme une conduite qui crée une nuisance à la personne et/ou à son entourage. Il se caractérise principalement par un manque de respect envers les autres (agressivité, refus des règles sociales, comportements antisociaux, etc.).
On regroupe les troubles du comportement selon qu’ils concernent :
– l’intégrité physique de la personne (automutilation, stéréotypies, etc.)
– l’intégrité physique d’autrui (agression, y compris envers les animaux, recherche de contact physique rapproché, etc.)
– des objets (destruction, utilisation inadaptée, etc.)
– l’intégration sociale de la personne (propreté, vol, etc.).
Les enfants atteints de TDA/H avec un trouble des conduites associé ont souvent des parents qui présentent eux aussi de l’impulsivité et des difficultés à respecter les conventions sociales.

 

Troubles d’addiction


L’addiction désigne l’attachement nocif, l’asservissement de la personne à une substance (alcool, tabac, psychotropes, etc.) ou à une activité (jeu compulsif, dépendance au jeu vidéo ou à Internet, conduites à risques, pratique d’exercices sportifs inadaptés entraînant un syndrome de surentraînement, etc.).
Les problèmes engendrés par une addiction peuvent être d’ordre psychologique, physique, relationnel, familial et social.
Le risque de conséquences liées à la consommation de substances addictives est deux à trois fois plus élevé chez un patient atteint de TDA/H non diagnostiqué et non traité. Son impulsivité et son anxiété, associés au manque de sens critique par rapport à lui-même, le poussent à rechercher un apaisement. Tabac, alcool, drogue, jeux vidéos, par exemple, lui procurent un état de bien être qu’il a du mal à ressentir au naturel. Il soulage ainsi un état de malaise non identifié. Diagnostiquer et traiter dès que possible le TDA/H permet de réduire nettement ces risques d’addiction.

 

Trouble de la personnalité limite


Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une difficulté à gérer ses émotions, une impulsivité, un trouble relationnel, une image de soi instable conduisant souvent à des comportements autodestructeurs.

 

Trouble de la personnalité antisociale


Le sujet atteint d’un trouble de personnalité antisociale exprime une indifférence face aux normes sociales et aux codes culturels, ainsi qu’aux émotions et aux droits des autres. Il adopte généralement un comportement impulsif, visant à répondre à ses propres besoins, quelles qu’en soient les conséquences sur autrui.

 

Tics


Trente pour cent des patients atteints de TDA/H présentent des tics. Les tics sont des mouvements ou des bruits involontaires, souvent non conscientisés par la personne atteinte. S’il y a présence, pendant plus d’un an, de tics moteurs et vocaux, rapides, stéréotypés, inutiles, répétitifs, on diagnostique alors un Syndrome de Gilles de la Tourette (SGT). La moitié des patients atteints de SGT présentent aussi un TDA/H.
Les tics peuvent provoquer distraction et handicaps sociaux.

 

(2) http://www.tdah.be/tdah/tdah/troubles-associes

 

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